Les espèces
La vie sur Terre a débuté sous l’eau il y a 3,8 milliards d’années mais la diversité des organismes ne devient remarquable que vers -550 millions d’années. C’est seulement vers – 460 millions d’années (Ordovicien) que l’on observe les premières incursions hors de l’eau.
La matière vivante est composée en moyenne de 80 % d’eau. L’eau est donc un élément essentiel à la vie même si les besoins sont très différents d’une espèce à l’autre
Omniprésente et indispensable au maintien de la vie, l’eau est l’un des corps chimiques les plus essentiels de notre planète.
Mais l’eau n’est pas la seule composante importante des milieux aquatiques.
Ils sont aussi le siège d’une vie foisonnante, tant animale que végétale, qui joue un rôle primordial dans leur fonctionnement.
Ainsi, l’équilibre d’un écosystème aquatique est le fruit d’échanges multiples et permanents entre les différents éléments qui le composent. Mais, naturellement ou sous la pression de certaines activités humaines, des désordres peuvent naître en leur sein et dégrader les ressources en eau comme en matières vivantes. Connaître le fonctionnement et la dynamique de ces systèmes est donc primordial pour pouvoir comprendre leur évolution, évaluer leur » état de santé » et mieux les protéger.
Les écosystèmes aquatiques :
Il existe une très grande variété d’écosystèmes aquatiques continentaux que l’on peut regrouper en trois grands types suivant que leurs eaux sont stagnantes, courantes ou souterraines.
Les milieux aquatiques aux eaux stagnantes sont les lacs, grandes étendues d’eau libre à l’intérieur des terres, les marais peu profonds et envahis par la végétation, les mares, les étangs et réservoirs créés de toute pièce par l’homme, ou encore les zones humides, lesquelles recouvrent différents types de milieux peu profonds à la végétation exubérante comme par exemple les tourbières, les marécages, les bras morts des plaines inondables,…
Les milieux aux eaux courantes sont tous les torrents, ruisseaux, rivières et fleuves dont les eaux sont manifestement en mouvement le long des pentes.
Quant aux milieux aquatiques souterrains, ce sont le plus souvent des nappes d’eau imbibant le sous-sol. Ce sont aussi parfois de véritables cours d’eau disparaissant dans des galeries souterraines.
La faune :
Les milieux aquatiques peuvent avoir pour la faune des fonctions très différentes : milieu de vie (poissons, cétacés), milieu pour se nourrir (oiseaux pêcheurs) ou milieu pour se reproduire (larves aquatiques, amphibiens). Les taxons faunistiques que l’on rencontre dans les milieux aquatiques sont très variés :
Les invertébrés vivent soit dans l’eau : vers, sangsues, crustacés, écrevisses, larves d’insectes… soit sur l’eau : insectes (nèpes, gerris, libellules) ;
Les batraciens passent au moins une partie de leur cycle de vie dans l’eau : grenouilles vertes, tritons, crapauds… ;
Les poissons peuvent être soit strictement marins (bars, baudroies, lieux…), soit strictement dulcicoles (brochets, carpes…), soit amphihalins (vivant alternativement en eau douce et salée pour effectuer leur cycle de vie : anguilles, saumons) ;
Les oiseaux d’eau vivent dans l’eau ou viennent s’y nourrir (hérons, canards, mouettes, limicoles (petits échassiers qui trouvent leur nourriture dans la vase))… ;
Les mammifères : cétacés, loutres, ragondins, musaraignes…
Les autres animaux bien que totalement affranchis du milieu aquatique ont besoin au minimum d’eau pour boire.
La flore :
Les espèces végétales hygrophiles (ou hygrophytes) sont des végétaux qui affectionnent les milieux humides. On distingue deux types d’hygrophytes :
les hydrophytes : ce sont des végétaux aquatiques qui vivent complètement immergés dans l’eau. Ils peuvent être fixés ou libres.
les hélophytes : ce sont des végétaux semi-aquatiques qui se développent dans des substrats vaseux ou gorgés d’eau mais dont les feuilles sont émergées au moins en partie : dans les marécages, sur les berges, dans les fonds de fossés…
Par ailleurs, les végétaux qui sont adaptés à des milieux plus ou moins salés sont des halophytes.
En fonction des conditions du milieu, les espèces rencontrées sont très différentes : la ripisylve est plutôt composée d’arbres et d’arbustes (aulne, saule …), la rive plutôt d’herbacés (iris, joncs, carex…) et les pleines eaux d’herbacés (renoncules, nénuphars, lentilles d’eau…) et d’algues.
Les poissons d'eau douce :
De nombreux poissons peuplent nos cours d’eau et nos étangs.
Voici une liste des principaux poissons que nous pouvons retrouver sur notre département, regroupés par famille :
Les carnassiers :
Les salmonidés :
Les cyprinidés :
Les espèces invasives :
Au cours de l’évolution, les espèces ont sans cesse agrandi leur aire de répartition en colonisant de nouveaux milieux. Ce phénomène naturel a été récemment amplifié par les activités humaines et peut dans certains cas devenir problématique. Les invasions biologiques représentent aujourd’hui la deuxième cause de perte de biodiversité dans le monde après la destruction ou la fragmentation des milieux.
Les conséquences de la prolifération d’espèces exotiques peuvent également avoir un impact sur la santé humaine et animale et sur les activités économiques.
Les plantes invasives :
Les plantes exotiques qui prolifèrent et provoquent des changements significatifs au niveau des écosystèmes sont dites invasives. Elles modifient le milieu naturel et peuvent aller jusqu’à couvrir les cours d’eau et rendre difficile les échanges d’oxygène. Leur éradication est généralement difficile car elles sont très compétitives et leurs méthodes de reproduction sont généralement très performantes.
Reconnaître quelques plantes invasives aquatiques :
Les plantes amphibies : La crassule des étangs (Crassula helmsii), l’hydrocotyle fausse-renoncule (Hydrocotyle ranunculoides), le myriophylle hétérophylle (Myriophyllum heterophyllum), le myriophylle du Brésil (Myriophyllum aquaticum, la jussie à grandes fleurs et la jussie rampante (Ludwigia grandiflora et Ludwigia repens).
Les plantes semi-aquatiques : La Balsamine de l’Himalaya (Impatiens glandulifera), Spirée blanche (Spiraea alba).
Une plante aquatique : La cabomba de Caroline (Cabomba caroliniana).
Les espèces animales aquatiques invasives :
Le plus souvent importées pour l’élevage ou pour être domestiquées, les espèces animales invasives peuvent causer des dommages importants dans les milieux dans lesquels elles vivent. Par exemple, le ragondin creuse des terriers dans les berges et les fragilise.
Toutes les espèces introduites ne survivent pas, mais certaines prolifèrent car elles trouvent des conditions climatiques favorables, une nourriture abondante et qu’elles n’ont pas ou peu de prédateurs. Parmi les animaux invasifs les plus connus, on retrouve :
Les écrevisses :
Ecrevisse Signal :
-1 pince avec tache bleuté ou blanches, rouge sous le dessous,
-2 céphalothorax et pinces lisses .
Ecrevisse Américaine :
-1 Ergot pointu sur l article précédent les pinces,
-2 rostre à bord parallèles en forme de gouttière,
-3 épines de part et d’autre du sillon cervical,
-4 taches brunes sur l’abdomen.
Ecrevisse de Louisiane
-1 rostre à bord convergents,
-2 sillons très rapprochés,
-3 nombreuses aspérités sur le thorax et les pinces de couleur rouge
Le pseudorasbora :
- Nom scientifique : Pseudorasbora parva
- Famille : Cyprinidés
- Poids maximum : 20 g
- Taille maximale : Mâle et Femelle : 11.0 cm
- Durée de vie : 5 ans maximum
Reproduction : Ce poisson se reproduit très vite et devient rapidement envahissant.
Description : Le corps allongé est cylindrique comme celui du goujon. La bouche est dirigée vers le haut. La teinte générale est brune avec une bande foncée longitudinale allant de la bouche à la caudale.
Implantation : Le pseudorasbora est une espèce d’origine asiatique : Japon, Chine, Corée et bassin du fleuve Amour. Il apparaît en Europe pour la première fois en 1960, de manière accidentelle, en compagnie de carpes d’élevage provenant de Chine, importées en Roumanie. De là, il a rapidement colonisé tout le bassin du Danube. Sa progression dans le reste de l’Europe, mais également en Afrique du Nord, est liée à des introductions accidentelles et/ou volontaires, ainsi qu’à sa capacité à coloniser de nouveaux habitats. Signalé pour la première fois en France dans la Sarthe à la fin des années 70, il est maintenant présent sur la majeure partie du territoire national.
Mode de vie : Poisson très vif, vit en banc dans les étangs et les rivières à faible courant. Se nourrit de petits crustacés et du frai des autres poissons.
Mode de pêche : En cas de capture, le pseudorasbora doit être systématiquement détruit ; sa remise à l’eau est interdite. L’étude parasitologique d’un échantillon de 203 individus a montré que 35 % étaient porteurs de larves du nématode Anguillicola crassus. Cette espèce est classée nuisible car susceptible de créer des déséquilibres biologiques.
Le poisson-chat :
- Nom scientifique : Ictalurus melas
- Famille : Ictaluridés
- Autres noms : Chat, Greffier, Barbicho
- Anglais : Catfish, Black Bull-head
- Poids maximum : 1,5 kg (100 à 200 g)
- Taille maximale : 45 cm (15 à 30 cm)
- Durée de vie : 6 à 7 ans
- Période de frai : Mai – Juin
- Ponte : 5 000 à 7 000 œufs
Nuisible, son éradication est recommandée
Il existe environ 45 espèces de poissons-chats dans le monde, dont 3 seulement sont présentes en Europe. Le poisson-chat a un corps moyennement allongé, assez massif et cylindrique dans sa partie antérieure. Sa peau est nue et il possède une nageoire dorsale adipeuse. Sa tête est large et aplatie avec une grande bouche entourée de 8 barbillons. Les premiers rayons épineux des nageoires dorsale et pectorales sont légèrement denticulés. Son dos et ses flancs sont de couleur sombre, souvent brun-verdâtre, et son ventre est blanchâtre.
Implantation : Originaire d’Amérique du Nord, le poisson-chat est bien implanté en France depuis 1950. À l’origine, il se serait échappé des aquariums du Muséum d’histoire naturelle à Paris pour coloniser la Seine via les égouts.
Mode de vie : Le poisson-chat fréquente les eaux tièdes des étangs, canaux et des gravières. On le trouve aussi dans les eaux calmes des rivières et fleuves. Particulièrement résistant et supportant le manque d’oxygène, il peut s’envaser en période de sécheresse et s’acclimater à des eaux chaudes jusqu’à 36°C. Le poisson-chat vit posé sur le fond, en groupes parfois très importants. Son activité est essentiellement nocturne. Son corps est recouvert de milliers de cellules sensorielles. De nombreux auteurs décrivent un langage chimique particulièrement élaboré qui contrôle les relations sociales au sein du groupe.
La ponte intervient dans des eaux d’environ 20°C. Le nid préparé par la femelle accueille les œufs, qui seront défendus par le couple de manière agressive. L’incubation dure environ une dizaine de jours et, à l’éclosion, les alevins grégaires formeront un banc de forme sphérique bien connu des pêcheurs.
Mode de pêche : Sa pêche se pratique à la ligne flottante ou à la plombée. L’esche reposant au fond est constituée d’un vers de terre moyen. Il s’attaque aussi aux vifs. Une canne au coup de 6 à 7 mètres suffit. Évitez la bourriche et conservez les prises dans un seau pour éviter les piqûres.
Utilisez une ligne classique, bien équilibrée (seule l’antenne dépasse). Le fil est en 12/100, le bas de ligne en 10/100, sans oublier le petit plomb de touche à 10 cm de l’hameçon n°16 à 12. Comme amorce, du pain essoré et mouliné fera l’affaire, mouillé avec un produit à base de poisson. Vous pouvez aussi utiliser de l’eau de poisson de mer gras (maquereau, merlan, etc.). Autre solution : ajouter des granulés pour la truite, à base de farines de poisson, et de la terre argileuse pour former des boules. En guise d’appât, pensez aux asticots ou aux queues de crevette décortiquées.
La perche-soleil :
- Nom scientifique : Lepomis gibbosus
- Famille : Centrachidés
- Autres noms : Perche d’Amérique
- Anglais : Sunfish
- Poids maximum : 110 g en Europe
- Taille maximale : 15 cm en Europe
- Durée de vie : 6 à 9 ans aux USA
- Période de frai : Mai à juin (juillet à septembre en Camargue)
- Ponte : 600 à 6 000 œufs
Nuisible, son éradication est recommandée
Avec son dos élevé et son ventre arrondi, la perche-soleil se caractérise par sa petite bouche oblique et ses joues sans écailles. Sa nageoire dorsale longue comprend des rayons épineux. Ses couleurs vives la distinguent des autres poissons : dominantes bleu et vert sur le dos, avec des flancs jaunes orangés. L’extrémité de l’opercule présente, chez les mâles, une tache rouge.
Implantation : Originaire d’Amérique du Nord, la perche-soleil a été introduite en Europe vers 1880. Elle s’est étendue, sauf en Espagne. En Italie, seul le Nord du pays semble lui convenir.
Mode de vie : Elle fréquente les rivières de plaine aux eaux calmes, ainsi que les eaux stagnantes des étangs et ballastières. La perche-soleil supporte les eaux très légèrement salées (Camargue). Ce poisson est sédentaire et grégaire, avec un comportement territorial basé sur une hiérarchie dominante.
Carnivore, la perche-soleil consomme volontiers les œufs et alevins de poissons. A ce titre, elle est classée comme nuisible et son éradication est recommandée. La reproduction a lieu au printemps dans une eau à 20°C. Le nid est préparé par le mâle qui, après la ponte, monte la garde pendant l’incubation de moins d’une dizaine de jours. Sa croissance est active durant le printemps uniquement.
Mode de pêche : Très vorace, cette petite perche avale toutes les esches de petite taille.
La tortue de Floride :
Nom scientifique : Trachemys scripta elegans – Famille : Emydidae – Origine : l’est des Etats-Unis entre les Appalaches et les Rocheuses et dans le nord-est du Mexique.
Elle est facilement identifiable par les taches uniques de couleur rougeâtre qu’elle a sur ses tempes. On peut noter, également, son plastron de couleur jaune et sa carapace dorsale de couleur vert marron à brun. Jeunes, elles sont vertes à vert jaunâtre.
La Tortue de Floride a une longévité évaluée à environ 50 ans.
Sa nourriture se compose de 90 % de poisson et 10 % de végétaux.
Cette tortue n’est plus en vente libre en France car elle est considérée comme invasive. Il faut donc être titulaire du certificat de capacité et d’une autorisation d’ouverture d’établissement pour la posséder.
Ces tortues comme d’autres reptiles (iguanes par exemple) sont depuis longtemps reconnus comme sources d’infections humaines à Salmonelle, ce qui a été une des motivations pour l’interdiction de vente de ces tortues aux États-Unis à partir de 1975.
Une étude faite en 2008 a conclu que sur 135 salmonelloses identifiées dans 25 états, 45 % concernaient des enfants de 5 ans ou moins. Parmi les 70 patients ayant eu une infection primaire, 37 % ont rapporté un contact avec une tortue (dont 81 % était de petites tortues couramment achetées auprès de vendeurs ambulants. Une approche avec cas-témoins appariés a montré une association statistiquement significative entre la maladie et l’exposition aux tortues.
Une partie significative des tortues de Floride relâchées dans les étangs et autres cours d’eau ont réussi à s’acclimater, malgré le fait qu’elles ne se reproduisent pas au nord d’une ligne Lyon-La rochelle (Elle se reproduit avec succès dans les zones humides du pourtour méditerranéen).
Mais s’il y a un hiver très rude, les tortues ne survivent pas. D’ailleurs, on a remarqué qu’elles hibernaient mieux à l’extérieur (dans de la terre par exemple) que dans l’eau (qui devient vraiment trop froide l’hiver).
Dans certaines régions, elles ne semblent pas avoir causé de problèmes, ailleurs, dont en Suisse par exemple, elles sont jugées être une menace écologique. Cette ligne risque de remonter vers le nord si le réchauffement climatique se confirme.
En effet, elles sont réputées assez voraces pour vider une mare de la plupart de ses amphibiens et végétaux supérieurs.
En France, une étude a porté sur les impacts de jeunes adultes de cette espèce, qui a confirmé que l’adulte était bien omnivore et qu’il pouvait provoquer la régression de certaines espèces (gastéropodes par exemple) au profit d’autres (certaines plantes aquatiques et arthropodes).
Beaucoup plus agressive, elle menace la cistude d’Europe (tortue aquatique indigène, menacée en Suisse et en France mais encore très présente dans des régions spécifiques, comme la Brenne), notamment en monopolisant les postes de basking (postes intéressants pour se chauffer au soleil et bénéficier des ultraviolets solaires).
Le ragondin :
Nom scientifique : Myocastor coypus
Poids : 6,4 kg (Adulte)
Famille : Myocastoridae
Période de gestation : 132 jours
Niveau trophique : Omnivore
Classification supérieure : Myocastor
Le Ragondin (Myocastor coypus) est une espèce de mammifères de la famille des Myocastoridae, la seule espèce actuelle du genre Myocastor. Ce gros rongeur, originaire d’Amérique du Sud, est introduit en Asie, Afrique orientale, Amérique du Nord, Europe au XIXe siècle pour l’exploitation de sa fourrure bon marché. Tous les individus présents dans ces régions proviennent à l’origine d’évasions ou de lâchés volontaires.
Habitat : Le ragondin est un animal préférant vivre dans les milieux aquatiques d’eau douce, parfois saumâtre. Aux rivières et fleuves d’Amérique du Sud d’où il provient s’ajoutent désormais tous les réseaux hydrauliques constituant son nouvel habitat dans les pays où il a été introduit : fossés et canaux reliant les marais.
Il creuse un terrier de 6 à 7 m le long des berges. Ce terrier possède en général plusieurs entrées, dont une subaquatique. Les terriers du ragondin participent à la déstabilisation des berges. Par la quantité de terre exportée dans l’eau à chaque terrier creusé, le ragondin provoque également l’accélération du comblement des fossés et canaux. Il peut également construire des huttes de feuillages.
Nuisances liées au ragondin
Le ragondin, par son mode de vie et sa qualité d’espèce invasive, influence et transforme considérablement son habitat, et est classé parmi les nuisibles dans plusieurs pays européens, dont la France.
Il est accusé en particulier de :
- Dégradation et mise à nu des berges favorisant leur érosion progressive ;
- Fragilisation des fondations d’ouvrages hydrauliques par le réseau de galeries ;
- Dégâts causés aux cultures (céréales, maraîchage, écorçage dans les peupleraies…) ;
- Menace sur certaines espèces végétales (surtout aquatiques) à cause d’une surconsommation ;
- Destruction des nids d’oiseaux aquatiques ;
- Possibilité de transmission de maladies telles que la douve du foie ou la leptospirose
- En France, il est inscrit officiellement sur la liste des animaux susceptibles d’être classés nuisibles. Il est également sur la liste publiée par la commission européenne dans le cadre du règlement relatif à la prévention et à la gestion de l’introduction et de la propagation des espèces exotiques envahissantes. Dans certaines régions, il a fait l’objet de plans de lutte collectifs, à l’échelle de dizaines de communes. Les méthodes de lutte contre le ragondin sont les mêmes que celles autorisées pour les autres espèces nuisibles : tir au fusil, tir à l’arc, piégeage, déterrage…
- L’empoisonnement avec des appâts empoisonnés avec des anticoagulants, interdit depuis 2006, a été responsable d’importantes nuisances sur l’environnement, tuant d’autres animaux et représentant un risque sanitaire pour l’homme.
- À l’inverse, lorsque sa densité n’est pas trop importante, cette espèce joue un rôle positif dans l’entretien de la végétation des marais (roseaux, lentilles d’eau).